Fable

Publié le par Eric Costan

( Circé -Edmund Dulac )

 

Tu es là

         Citadelle

Je te voulais pour demeure

Je t'ai ployée

         un doigt sur le coeur

mais tu restes insulaire

Parfois je rêve

 

Je suis Paris

égoïste sanguinaire

roc désolé et calcaire

jonché de pleurs

Inutile

Tu es elle et Circé et Calypso

 

Alors

         Tu es dangers suaves

Sensualités translucides

Fable de Venise

Il y a tant d'infinis

et je me suis fait piquer

Nul ne descendra me chercher

         moi

 

Mon étoile mon désir 

il faut maintenant regarder à côté de toi

au risque de t'éteindre

Les rivières coulent à l'envers

aucun berger ne vient

les saisons ne bâtissent plus ce lieu

         Je ne sais plus quoi dire

 

 

Publié dans Poème

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J
C'est drôle, d'où me viens l'impression que tu n'écrirais plus comme ça, maintenant ? Non pas que ce ne soit pas bon, mais il me semble que tu as depuis acquis en dépouillement. Tu sais de quel côté mon coeur balance ;-)
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E
Oui<br /> Je n'écrirai de toute façon plus ce que j'ai déjà dit