Noire d’encre

Publié le par Eric Costan

Je remplace la divinité par le noir de l’encre

         l’improbable

Seul chemin

         la pente

En bas la rivière existe

eau froide et inhumaine

Je te vois vaciller parmi les terreurs

Tu voudrais marcher droit

remonter

Mais passé le seuil il faut couler

Les pensées flottent

         offrent des prises

Les écarter jusqu’à former un œil et se glisser à l’intérieur

Tu nais dans un neuvième monde

         nu

Dépouillé

         le commun t’éblouit

La lumière est là

         noire d’encre

 

Publié dans Poème

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S
chercher l'encre au fond de la rivière, j'aime ce noir, qui rejaillit lumière...
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M
Se faufiler d'un monde à un autre, bonne idée, mais pas trop de noir d'encre...
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