Noire d’encre
Je remplace la divinité par le noir de l’encre
l’improbable
Seul chemin
la pente
En bas la rivière existe
eau froide et inhumaine
Je te vois vaciller parmi les terreurs
Tu voudrais marcher droit
remonter
Mais passé le seuil il faut couler
Les pensées flottent
offrent des prises
Les écarter jusqu’à former un œil et se glisser à l’intérieur
Tu nais dans un neuvième monde
nu
Dépouillé
le commun t’éblouit
La lumière est là
noire d’encre